Parrain de l’édition 2022.
Réalisateur, scénariste, producteur et écrivain.

Santiago H. Amigorena se lance très tôt dans l’écriture. Il a écrit une trentaine de scénarios pour le cinéma, notamment avec Cédric Klapisch (Le Péril jeune, Peut-être, Ce qui nous lie), Laurence Ferreira Barbosa (Les gens normaux n’ont rien d’exceptionnel ), Brigitte Rouan (Post Coïtum Animal Triste) et a tourné trois films en tant que réalisateur.
Son premier film, Quelques jours en septembre, avec Juliette Binoche et John Turturro, a été présenté en Sélection Officielle aux festivals de Venise et de Toronto en 2006. Son deuxième film, Another Silence, a été présenté au festival de Venise en 2011. Son troisième long-métrage, Les enfants rouges a été présenté aux festivals de Rio et de Beyrouth.

Il est l’auteur de dix romans publiés par P.O.L. dont Le Ghetto intérieur (2019) qui obtenu de nombreux prix et a été traduit dans une quinzaine de langues.

Exilé en France avec ses parents argentins à cause de la dictature quand il n’avait que onze ans, sa vie et son identité sont restées pour toujours partagées entre ses racines sud-américaines et sa patrie d’adoption.

En 1998, Santiago H. Amigorena débute un grand projet littéraire nommé Le Dernier Livre. Cette œuvre autobiographique immense dont il est à la fois l’auteur, le narrateur et le personnage se décline en six parties, couvrant chacune six années de sa vie. Le premier exil, paru en 2021 aux Éditions POL, est un nouvel opus dans lequel il raconte la période de son enfance lorsque sa famille doit quitter l’Argentine pour l’Uruguay en raison d’un coup d’état.

Santiago H. Amigorena écrit également des articles pour La Lettre du cinéma et Les Cahiers du cinéma.
Tout récemment, il a collaboré pour la cinquième fois avec le réalisateur Cédric Klapisch en tant que co-scénariste du film En corps, qui sort en salle le 30 mars 2022.

« Parce que la littérature c’est un travail sur la langue. Ce sont les mots qui deviennent le matériel, avec lequel il faut se battre.
Le travail du matin c’est écrire quelques lignes, mais surtout corriger des lignes écrites la veille où les jours qui ont précédé. C’est réellement chercher des mots.
L’après-midi, c’est un travail qui n’a rien à voir avec les mots. C’est de l’écriture, mais il n’y a pas de langage. Le langage qui va être intéressant c’est le langage cinématographique, en réfléchissant qu’est-ce que sera le film en le tournant ou en le montant. »
Santiago H. Amigorena (interview Paris Barcelona, 05/03/2020)

Infos auteur :

Focus Le Premier Exil (P.O.L., 2021)

A Buenos Aires, au milieu des années 1960, Zeide, l’arrière-grand-père maternel de l’auteur, un Juif originaire de Kiev, décède. Mais la famille du narrateur a fui l’Argentine pour l’Uruguay afin d’échapper à la dictature, après le coup d’Etat militaire du général Juan Carlos Ongania en 1968.
Un roman qui décrit l’enfance de S.H. Amigorena tout en brossant le portrait d’un continent blessé.

 

 

 

 

 

Rencontre avec Santiago Amigorena • FIFDH 2021

Bande-annonce de En corps de Cédric Klapisch